Au rétroviseur de Olivier Beetschen
21.00 CHF
Date de parution : 09.2024
Format : Broché
Nombre de pages : 48
Résumé : Comment parler des orages qui traversent nos vies ?
Dans la première partie du recueil, l’auteur évoque les bourrasques qui ont marque? son enfance. Il a choisi de les observer a? travers un re?troviseur. L’objet s’ave?re d’un grand secours. Son cadre – paradoxe e?prouve? – de?bride les souvenirs, e?mancipe la parole, fait jaillir tel mot du passe?, exhume telle sce?ne douce ame?re. Son miroir par ailleurs invite au dialogue. Des conversations se nouent.
Pourquoi chiper du chocolat, pourquoi harponner des biscuits ?
A? l’oui?e de tes larcins, inlassable ergoteur, mes sourcils se le?vent.
Rappelle-toi. En ce temps-la? on demande au boucher
un peu de froissure pour le chat. Et le matou mastique.
Mais il est d’autres tempe?tes contre lesquelles l’humour ne peut rien. La seconde partie du recueil e?voque les de?chirements du deuil. Une bre?ve incursion dans la chambre d’un mourant. Des visites essouffle?es dans un EMS. Certaines blessures n’offrent aucun re?pit. Ou? puiser la force de continuer, quand on est ampute? d’un e?tre cher ? Sa perte nous laisse interdit.
Et il faudrait dire Amen ?
Prier pour qu’Il e?tablisse la paix depuis l’empyre?e ?
Les photophores rassemble?s dans la nuit du cimentie?re
font non de la te?te.
La pense?e se cabre face au ne?ant. La main tremble, he?site, et finit par saisir la plume. Non que la poe?sie soit capable de compenser l’absence. Son pouvoir est ailleurs. Elle donne son souffle aux adieux, ne?gocie avec les peurs de jadis. Elle permet de rester a? la lisie?re des orages.
Format : Broché
Nombre de pages : 48
Résumé : Comment parler des orages qui traversent nos vies ?
Dans la première partie du recueil, l’auteur évoque les bourrasques qui ont marque? son enfance. Il a choisi de les observer a? travers un re?troviseur. L’objet s’ave?re d’un grand secours. Son cadre – paradoxe e?prouve? – de?bride les souvenirs, e?mancipe la parole, fait jaillir tel mot du passe?, exhume telle sce?ne douce ame?re. Son miroir par ailleurs invite au dialogue. Des conversations se nouent.
Pourquoi chiper du chocolat, pourquoi harponner des biscuits ?
A? l’oui?e de tes larcins, inlassable ergoteur, mes sourcils se le?vent.
Rappelle-toi. En ce temps-la? on demande au boucher
un peu de froissure pour le chat. Et le matou mastique.
Mais il est d’autres tempe?tes contre lesquelles l’humour ne peut rien. La seconde partie du recueil e?voque les de?chirements du deuil. Une bre?ve incursion dans la chambre d’un mourant. Des visites essouffle?es dans un EMS. Certaines blessures n’offrent aucun re?pit. Ou? puiser la force de continuer, quand on est ampute? d’un e?tre cher ? Sa perte nous laisse interdit.
Et il faudrait dire Amen ?
Prier pour qu’Il e?tablisse la paix depuis l’empyre?e ?
Les photophores rassemble?s dans la nuit du cimentie?re
font non de la te?te.
La pense?e se cabre face au ne?ant. La main tremble, he?site, et finit par saisir la plume. Non que la poe?sie soit capable de compenser l’absence. Son pouvoir est ailleurs. Elle donne son souffle aux adieux, ne?gocie avec les peurs de jadis. Elle permet de rester a? la lisie?re des orages.
Réf. | 001-9782940505609 |
---|---|
EAN | 9782940505609 |
Rédigez votre propre commentaire