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Ecrire la peinture - De Diderot à Quignard de Pascal Dethurens
121.50 CHF
Date de parution : 03.2015
Format : Beau Livre
Nombre de pages : 495
Résumé : Les premières descriptions d'oeuvres d'art en littérature remontent à l'Antiquité avec L'Iliade et L'Enéide - d'où le terme d'ekphrasis utilisé pour qualifier cet exercice de style, ce défi rhétorique qui consiste à donner à voir ce qui n'est pas sous les yeux, à restituer l'indicible beauté plastique par la magie des mots. A la Renaissance, les deux Muses, l'Art et la Poésie se trouvent des affinités électives. Poètes et écrivains dès lors rivalisent d'audace et d'inventivité pour rendre compte de tableaux dans leurs oeuvres. Avec Diderot, le genre acquiert ses lettres de noblesse et entre dans l'histoire littéraire. Pendant plus de vingt ans, de 1759 à 1781, il excelle à rendre compte des Salons de peinture du Louvre où exposent les Chardin, Greuze, Vernet et autre Fragonard. Le ton est donné, libre et vif, sans demi-teinte dans les jugements de valeur, qu'ils écorchent ou qu'ils portent au pinacle. C'est cette liberté qui fera les grandes heures de la critique d'art au XIXe siècle avec Stendhal, Gautier, Baudelaire, Zola, Mirbeau... Leur prose vibrante et enlevée jouera un rôle important dans la reconnaissance des peintres de la modernité tels les impressionnistes (Manet, Monet notamment). Au XXe siècle, les sphères de la peinture et de la littérature s'entrecroisent, voire se confondent ; peintres et écrivains partagent les mêmes sources d'inspiration, défendent les mêmes aspirations au renouveau esthétique. Ainsi naissent les grands duos «écrivain-artiste» : Proust-Monet, Apollinaire-Picasso, Breton-Ernst, Genet-Giacometti, Beckett-Van Velde, Leiris-Bacon... Plus que jamais, dans une émulation créatrice très féconde, la plume des uns devient le prolongement désigné du pinceau des autres.
Format : Beau Livre
Nombre de pages : 495
Résumé : Les premières descriptions d'oeuvres d'art en littérature remontent à l'Antiquité avec L'Iliade et L'Enéide - d'où le terme d'ekphrasis utilisé pour qualifier cet exercice de style, ce défi rhétorique qui consiste à donner à voir ce qui n'est pas sous les yeux, à restituer l'indicible beauté plastique par la magie des mots. A la Renaissance, les deux Muses, l'Art et la Poésie se trouvent des affinités électives. Poètes et écrivains dès lors rivalisent d'audace et d'inventivité pour rendre compte de tableaux dans leurs oeuvres. Avec Diderot, le genre acquiert ses lettres de noblesse et entre dans l'histoire littéraire. Pendant plus de vingt ans, de 1759 à 1781, il excelle à rendre compte des Salons de peinture du Louvre où exposent les Chardin, Greuze, Vernet et autre Fragonard. Le ton est donné, libre et vif, sans demi-teinte dans les jugements de valeur, qu'ils écorchent ou qu'ils portent au pinacle. C'est cette liberté qui fera les grandes heures de la critique d'art au XIXe siècle avec Stendhal, Gautier, Baudelaire, Zola, Mirbeau... Leur prose vibrante et enlevée jouera un rôle important dans la reconnaissance des peintres de la modernité tels les impressionnistes (Manet, Monet notamment). Au XXe siècle, les sphères de la peinture et de la littérature s'entrecroisent, voire se confondent ; peintres et écrivains partagent les mêmes sources d'inspiration, défendent les mêmes aspirations au renouveau esthétique. Ainsi naissent les grands duos «écrivain-artiste» : Proust-Monet, Apollinaire-Picasso, Breton-Ernst, Genet-Giacometti, Beckett-Van Velde, Leiris-Bacon... Plus que jamais, dans une émulation créatrice très féconde, la plume des uns devient le prolongement désigné du pinceau des autres.
Réf. | 001-9782850885945 |
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EAN | 9782850885945 |
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