Le vieux avec les bottes de Vitaliano Brancati
15.00 CHF
Date de parution : 11.1995
Format : Poche
Nombre de pages : 319
Résumé : " Brancati appartient par l'état civil à une génération d'intellectuels qui passe du fascisme au marxisme et au communisme stalinien à travers la prise de conscience de ce qu'était, selon le diagnostic marxiste, la guerre civile espagnole, progrome de la Seconde Guerre mondiale ; pourtant il s'en détache, chronologiquement par une légère mais significative anticipation. Celle-ci lui permet de voir tout d'abord le fascisme non comme tragédie, mais comme " fait comique ", comme glorification du ridicule et obligation, pour les hommes, de s'y soumettre. Une sujétion au ridicule : tuant celui qui l'encourage comme celui qui le subit. A moins que celui qui le subit n'en soit délivré par un salutaire "manque de respect ". Comme Brancati, justement. " En 1934, Pirandello, fasciste désormais sans illusion, publiait dans le Corriere la nouvelle " Il y a quelqu'un qui rit " : au cours d'une cérémonie indubitablement fasciste, une cérémonie du fascisme, de ses funestes solennités. Et tout se passe comme si Vitaliano Brancati en avait recueilli la consigne ".
Format : Poche
Nombre de pages : 319
Résumé : " Brancati appartient par l'état civil à une génération d'intellectuels qui passe du fascisme au marxisme et au communisme stalinien à travers la prise de conscience de ce qu'était, selon le diagnostic marxiste, la guerre civile espagnole, progrome de la Seconde Guerre mondiale ; pourtant il s'en détache, chronologiquement par une légère mais significative anticipation. Celle-ci lui permet de voir tout d'abord le fascisme non comme tragédie, mais comme " fait comique ", comme glorification du ridicule et obligation, pour les hommes, de s'y soumettre. Une sujétion au ridicule : tuant celui qui l'encourage comme celui qui le subit. A moins que celui qui le subit n'en soit délivré par un salutaire "manque de respect ". Comme Brancati, justement. " En 1934, Pirandello, fasciste désormais sans illusion, publiait dans le Corriere la nouvelle " Il y a quelqu'un qui rit " : au cours d'une cérémonie indubitablement fasciste, une cérémonie du fascisme, de ses funestes solennités. Et tout se passe comme si Vitaliano Brancati en avait recueilli la consigne ".
Réf. | 001-9782080707901 |
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EAN | 9782080707901 |
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